Caroline Sauvage

Sculpture

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Chez Myriam Deru

Démarche artistique

Rejoindre la conscience de la dimension sensible de l’être. Cheminer vers la connaissance de soi à travers l’appréhension de la matière comme élément sensible et vivant.

C’est ce qui prévaut, autant au lieu de commencement que dans l’élaboration progressive de ma recherche : Si tout est connecté, et sachant que je ne peux pourtant m’abstraire du processus, je peux malgré tout me faire assez discrète pour entendre les mémoires de mon matériau de départ. C’est ce qui me pousse à glaner ces restes de nature comme point d’origine d’un travail. Coques séchées, bois morts ou restes animaux, ces ‘objets’ sont des traces du vivant, avec chacun leur histoire. Dont ils laissent s’échapper des bribes. Dès le premier regard sur eux, mon histoire à moi va s’y imbriquer, invariablement.

Pourtant, me reste en tête, d’essayer de m’effacer pour rehausser ces langages et signes discrets que chaque matériau rend.

Au fil des recherches/travaux, se dégagent quelques pistes récurrentes.

L’attirance pour le fragile, le ténu, le vulnérable. Ce qui ne tient plus qu’à un fil.

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